Ci- dessus, "Mumu" s'occupe de sceller les samoussas avec une colle à base de farine.
Ci-dessous, le fruit de l'arbre à pain. C'est farineux, un peu lourd en purée, mais vraiment délicieux cuit avec un peu de beurre, de sucre et de vanille pour le dessert, on dirait de la chataîgne ! un régal.
Il faut préalablement découper des bandes de pâtes qu'on pliera pour obtenir le samoussa. Il y a deux écoles, celle de la galette de RIZ et celle de la galette de BLE. D'un stricte point de vue visuel, le blé donne des samoussas plus élégants et dorés comme une belle mulâtresse, plus appétissants à vrai dire.
L'opération de farcissure, un moment délicat.
Pour la farce, on peut varier les ingrédients : viande (boeuf, poulet), poisson, légumes... mais aussi fromage, jambon, ...crevettes etc... au gré des humeurs et des fonds de frigo.
Voici donc qu'à l'initiative de Guilène, l'atelier "samoussas" se met en place, et toute la famille M. ,qui m'offre son hospitalité, se répartit les tâches pour confectionner en un temps pas trop long un maximum de samoussas qui seront consommés pour partie au déjeuner, le reste étant congelé pour régaler les invités débarquant à
l'impromptu.
D'autres réalisent la farcissure (eh oui, c'est dans le dictionnaire !), et en bout de chaîne il y a ceux chargés de sceller artistement les petits paquets. Je me suis essayé aux deux derniers ateliers, et je vous avoue que désormais "je maîtrise"... vous en aurez la preuve si vous venez un jour nous rendre visite. Un premier pas vers ma "créolisation" a été franchi... je me sens un peu plus intégré.
Un prochaine fois, je vous parlerai encore cuisine avec le fameux "pâté créole" et un peu d'histoire pour sortir des casseroles.